The Strokes are back!

Les Strokes, en anglais la caresse ou l’attaque, caractérise avec justesse les airs garage rock et post-punk de ce quintette. Longtemps comparés aux Velvet Underground pour leurs univers mêlant punk et funk, les Strokes savent se différencier grâce à un groupe soudé et innovant malgré les différents.

Après 4ans d’attente d’un album d’office nommé comme le Graal, voici enfin la révélation:

C’est un album sucré-salé que nous offre le groupe de plus en plus mature. Un album aux sons sourds, à la rythmique omniprésente, et à la voix d’un Julian envoûtante.

Succès immédiat ; “Under Cover of Darkness, premier single du groupe depuis cinq ans, est numéro 1 avec 4.000 auditeurs de plus que la semaine dernière sur le classement des singles Last.fm.

L’arrivée de ce nouveau-né dans l’univers surchargé de la musique polluante, est comparable à une cure à la campagne.

On se relaxe, on danse, on hurle sur des morceaux pointus, élégamment présentés sur un album au graphisme coloré et anguleux. Un album ambitieux ou on retrouve des ingrédients essentiels à un bon album : une mélancolie très présente dans un album qui se veut plus tendre que les précédents, électrique surtout, avec une pointe d’électro ajoutée avec génie. Il suffit de mixer le tout et de déguster en entier le parfait assemblage de ce que les Strokes font de mieux : entrainer.

Pas de déception possible, les Strokes tiennent à leur position de pionnier dans leur catégorie, toujours avec une longueur d’avance.